La Corbille
La Corbille (extrait)
Les corbeaux noirs volaient en dessous des plus hautes cimes des monts Vilains et leur cris rauques et sauvages retentissaient sur les parois rocheuses. La glace fondait sur la montagne et le soleil dorait les plus hauts sommets tandis, que , blancs d’écumes, des torrent se jetait par-dessus les ravins, entrainant cailloux, terre et neige fondue jusqu’au fjord aux eaux vertes et glacées.
Encore une année passée toute seule dans la bergerie aux corbeaux… Un nouveau printemps s’annonçait.
La Corbille le ressentait dans tout son corps, le printemps amenait toujours de l’agitation dans la baie, elle aperçevait les navires. Le plus grnd se balançait déjà sur les vagues, prêt pour le départ. C’était le drakkar du jarl, le Dragon, fier et puissant avec ses étrves ornées de tetes de dragons et de sculptures entrelacées.
Torill T. Hauger