La grande aventure des baleines
La grande aventure des baleines (extrait)
Le capitaine leva les yeux vers le gréement, que maintenant on ditinguait tout entier dans la lueur de l’aube. Les voiles pendaient comme des loques, pas un souffle. Pas un souffle depuis trois jours. Tous les hommes dormaient sur le pont. Dans la journée, ils passaient leur temps à poursuivre les petits rectangles d’ombre que la course du soleil déplaçait. Le Chrles-Morgan, vertical, inerte, dérivait très lentement sur la mer de feu, par deux degrés de latitude nord. Chaque coucher de soleil étit salué comme une victoire.
Georges Blond