Le bachelier
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Le bachelier (extrait)
Je suis chez moi !
Ce cabinet est misérable, mais je n’ouvrirai cette porte qu’à qui il me plaira, je la fermerai au nez de qui je voudrai ; j’écraserais dans la charnière les doigts de ceux qui refuseraient de file, je ferai rouler au bas de cette échelle le premier qui m’insulterait, dussé-je rouler avec lui, si je ne suis pas le plus fort, ce qui est posible, mais on dégringolerait tous les deux.
Je suis chez moi !
Je rode là-dedans comme un ours, on frottant les murs…
Je suis chez moi !
Je crierais ! Je suis forcé de mettre ma main sur ma bouche pour arreter ce hurlement d’animal…
Il y a deux heures que je savoure cette émotion.
Je finis par m’étendre sur mon lit maigre, et par les carreaux félés je regarde le ciel, je l’empli de mes reves, j’y loge mes espoirs, je le raye demes craintes ; il me somble que mon cœur -comme un oiseau- plane et bat dans l’espace.
Jules Valles