Prise d'otages à la Bastille
Prise d’otages à la Bastille
- c’est dingue ! T’es vraiment génial ! Je lance en essuyant de sourire.
- Ce qui est dingue, c’est surtout qu’avant qu’on te mette sur le brancard, Marianne s’est réveillée.
- Et elle a dit quelque chose ?
- Mieux que ça ! Elle t’a embrassé ! Devant les policiers, les pompiers, devant tout le monde… et un baiser d’enfer, un long, un sacré bouche à bouche, comme si elle voulait te réanimer avec ce baiser !
- Elle m’aime, alors ?
- Je ne vois que ça… parce que tu n’imagines pas à quel point tu sentais mauvais, mon vieux ! Une horreur dit-il en éclatant de rire.
J’ai envie de rire avec lui, mais je me sens si épuisé par notre conversation.
- Je crois qu’il va falloir que je dorme encore un peu, tu sais…
Hubert Ben Kemoun