Psyché
Psyché (extrait)
L’Amour : Je le suis, ma Psyché, de toute la nature :
Les rayons du soleil vous baisent trop souvent ;
Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent :
Dés qu’il flatte, j’en murmure ;
L’air même que vous respirez
Avec trop de plaisir passe par votre bouche ;
Votre habit de trop prés vous touche ;
Et sitôt que vous soupirez,
Je ne sais quoi qui m’effarouche
Jean Baptiste Poclain
De Molière