Maktub 9
Maktub (extrait n° 9)
Le voyageur traverse la contrée, écoutant la musique de l’eau. Soudain, au pied d’une cascade, une grotte attire son attention ; Il observe soigneusement la pierre polie par le temps et les belles formes que la nature a patiemment créées. Puis il découvre, inscrits sur une plaque :
Ce n’est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites, mais l’eau, avec sa danse et sa chanson.
Là ou la dureté ne fait que détruire, la douceur parvient à sculpter.
Paulo Coelho