Le barbier de Séville
Le barbier de Séville
Quand dans la pleine
L’amour ramène
Le printemps
Si chéri des amants,
Tout reprend l’être
Son feu pénètre
Dans les fleurs
Et dans les jeunes cœurs
On voit les troupeaux
Sortir des hameaux,
Les cris des agneaux retentissent,
Ils bondissent,
Tout fermente,
Les brebis paissent
Les fleurs naissent,
Les chiens fidèles
Veillent sur elles
Mais Lindor, enflammé,
Ne songe guère
Qu’au bonheur d’être aimé
De sa bergère
Beaumarchais