akavak

Publié le par L'Hocine M.Anis

Akavak

 

   Il prépara un bon nœud coulant dans la corde en peau de phoque du harpon, puis il attacha l’extrémité de la corde à la laisse du chien. Retenant sa respiration, il fit descendre le coulant nœud coulant et parvint à le glisser par-dessus le bout du patin de bois du traineau. Il remonta la corde avec précaution et tira jusqu’à ce que le nœud se resserre. Alors, il attacha la laisse au harnais de kojo et, ensemble, ils tirèrent et dégagèrent le traineau avant de le hisser lentement hors de la crevasse.

   Akavak poussa le traineau loin du dangereux trou et dansa de plaisir lorsqu’il vit que les autres laisses y étaient encore attachées. La grande peau d’ours blanche et les autres peaux de couchage, ainsi que la lampe et les moufles offertes par sa sœur étaient encore arrimées à leur place.

   « Avec ce traineau, je quitterai ces montagnes, se répétait-t-il sans cesse. Je sortirai mon grand-père de ces montagnes et nous irons jusqu’à la terre de son frère. »

 

James Houston

Publié dans livres

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