La guerre des boutons (extrait)
La guerre des boutons (extrait)
Alors Camus songea lui aussi à la Tavie, sa bonne amie, à qui il avait offert dernièrement un pain d’épices, de deux sous s’il vous plait, qu’il avait acheté à la foire de Vercel, un joli pain d’épices en cœur, saupoudré de bobonnets rouges, bleus et jaunes, orné d’une devise qui lui avait semblé tout à fait très bien :
Je mets mon cœur à vos genoux, acceptez-le, il est à vous !
Louis Pergaud